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Le Désir - Synthèse du cours

 

A) Prologue et introduction :

Prologue : Y a-t-il des désirs justes ?  – Lectures de La République (II / IV) de Platon.

  • Première étape : réguler ses désirs ?
  • Deuxième étape : se laisser conduire par ses désirs ?
  • Troisième étape : le désir, source de conflit psychologique.

 

Introduction : 

  1. Comment entrer dans l’étude du thème du désir ?
  2. Le désir échappe-t-il à la réflexion philosophique ?
  3. Le désir est-il dangereux pour l’être humain ?
  4. Le désir n’est-il pas libération ?
  5. Le désir n’est-il pas élévation métaphysique ?
  6. Synthèse et chapitres du cours :

Chapitre 1 : Peut-on connaître le désir ?

Chapitre 2 : Faut-il moraliser le désir ?

Chapitre 3 : Une éthique du désir est-elle possible ?

Chapitre 4 : Pour une métaphysique du désir.

 

B ) Chapitre 1 : Peut-on connaître le désir ?

Introduction : Y a-t-il une connaissance du désir plus légitime qu’une autre ?

A) Première perspective : lecture naturaliste du désir.

  1. Le corps naturel, une force désirante.
  2. La pulsion est au cœur de la matière.
  3. Le désir comme négation et affirmation de soi.
  4. Le désir, principe interne du vivant.

B) Deuxième perspective : lecture explicative du désir.

  1. Lecture neurobiologique du désir.
  2. Réfutation sceptique : comment vivons-nous le désir ?
  3. Nouvelle approche expérimentale du désir.
  4. Autre lecture explicative : le mécanisme des pulsions.

C) Troisième perspective : lecture phénoménologique du désir.

  1. Manifester sa présence au monde.
  2. Désir et sexualité.
  3. Désir et mauvaise foi. 

Conclusion : Peut-on articuler les connaissances du désir entre elles ?

 

Bibliographie : 

  • Barbaras, Introduction à une phénoménologie de la vie.
  • Flaubert, Madame Bovary.
  • Freud, Au-delà du principe du plaisir.
  • Hegel, Phénoménologie de l’esprit.
  • Jonas, Le Phénomène de la vie.
  • Louÿs, La Femme et le pantin.
  • Maupassant, « Une partie de campagne ».
  • Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception.
  • Platon, La République IV.
  • Sade, La Philosophie dans le boudoir.
  • Sartre, L’Être et le néant.
  • Zola, Thérèse Raquin.

 

Filmographie : 

  • Dassin, Les Forbans de la nuit.
  • Lang, Fury.

 

Lexique : 

  1.       Besoin : Ce dont la non satisfaction menace la vie ou la survie d'un individu. Ce qui est nécessaire au fonctionnement optimal d'un être vivant. Ce qui est nécessaire au bon fonctionnement d'un système, machine ou organisme.
  2.       Cause : ce qui produit un effet est appelé cause. On a restreint aujourd’hui le terme de cause à la cause efficiente : elle est antérieure logiquement et chronologiquement à son effet qu’elle produit mécaniquement.
  3.       Comprendre : rendre compte de l’être humain non pas de manière explicative (suivant les sciences de la nature), mais en l’interprétant comme être de liberté ; au lieu de chercher des lois naturelles fidèles au modèle physico-chimique, dévoiler les intentions et les finalités que se donne l’être humain.
  4.       Contingence : ce qui n’est pas nécessaire, ce qui aurait pu ne pas être.
  5.       Déterminisme : du latin determinare : « borner, limiter, régler, fixer ». Doctrine selon laquelle les êtres naturels sont soumis à une nécessité stricte qui les détermine entièrement.
  6.       Désir : du latin desiderare : « cesser de contempler », « constater l’absence », « chercher à obtenir ». Appétit conscient pour un objet ou pour ne fin connue ou imaginée. Avec Epicure : distinguer les désirs naturels des désirs vains.
  7.       Dialectique : art d’interroger et de répondre / pour Hegel : processus de réalisation de l’esprit (dieu) au-delà des contradictions qu’il résout.
  8.       En soi : ce qu’est une chose dans sa nature propre. Ce qui ne peut être autrement.
  9.       Expliquer : cela renvoie à la méthode expérimentales des sciences de la nature. Expliquer consiste à déplier (explicare) les mécanismes d’un phénomène naturel pour en décrire le fonctionnement.
  10.       Fatalisme : du latin fatum : « destin ». Doctrine qui attribue tout ce qui arrive à la fatalité ou au destin, et qui ne laisse aucune place à la liberté.
  11.       Hédonisme : du grec hèdoné qui veut dire « plaisir ». Doctrine selon laquelle la recherche du plaisir et l’évitement de la douleur constituent le souverain bien. Il faut distinguer entre un hédonisme éthique (Epicure) et un hédonisme fougueux, voire immoral (Sade).
  12.       Liberté : état de non contrainte. Pouvoir de la volonté d’être la cause première d’un acte. Pouvoir de se choisir (libre arbitre).
  13.       Loi scientifique : proposition qui établit des relations constantes entre les phénomènes observés, étudiés, expérimentés.
  14.       Mécanisme : se dit de toute théorie affirmant qu’une classe de phénomènes peut être ramenée à un fonctionnement mécanique ; désigne en biologie la réduction du vivant à une série de causes et d’effets strictement physico-chimiques.  
  15.       Nature : principe interne de croissance d’un être. // Ensemble des êtres et réalités présents dans le monde et dont la production ne relève rien d’humain.
  16.       Nécessité : ce qui ne peut pas ne pas être.
  17.       Objectivité : elle requiert l’impartialité du sujet connaissant et exige la mise en œuvre de procédures d’observation et d’expérimentation qui garantissent la validité des opérations pour connaître un objet d’étude.
  18.       Objet : du latin objectum : ce qui est placé devant. Ce qui est visé par une conscience.
  19.       Plaisir : sentiment agréable qui accompagne une sensation ou une action.
  20.       Pour soi : ce qui est de l’ordre de la réalité subjective.
  21.       Pulsion : du latin pulsio : action de pousser. Selon Freud, la pulsion est une poussée, force à la limite du physiologique et du psychique, faisant tendre l'organisme vers un but et exigeant satisfaction.
  22.       Raison : logos (grec) : raison, discours, science ; argumentation vraie et vérifiable. Ratio (latin) aptitude à calculer. Faculté de raisonner – dianoia (mot grec) : art de combiner des concepts ou des propositions. Faculté grâce à laquelle l’homme est capable de distinguer le vrai du faux (ordre de la pensée – rationnel), de discriminer le bien du mal (ordre de l’action – raisonnable).
  23.       Science : la science se conçoit généralement comme un savoir qui énonce des règles universelles susceptibles d’être vérifiées dans l’expérience ou d’être prouvées par une démonstration.
  24.       Vérité : la vérité procède d’un jugement. On peut distinguer la vérité formelle de la vérité matérielle : d’un côté un énoncé démontrable et doté d’une cohérence logique, de l’autre côté un énoncé dont les termes tels qu’ils sont définis correspondent bien aux phénomènes expérimentaux dont on prétend rendre compte (adéquation entre la chose pensée et la chose expérimentée).

 

 

Sujet de dissertation :

  •       Désirer, est-ce nécessairement souffrir ?
  •       Y a-t-il des désirs justes ?
  •       Le vrai désir.
  •       Faut-il désirer pour vivre ?
  •       Peut-on désirer librement ?
  •       Je désire donc je suis.

 

C) Chapitre 2 : Faut-il moraliser le désir ?

Introduction : Qu’est-ce qui pourrait justifier la moralisation du désir ?

A) Première perspective : Dénoncer le désir – le désir est-il une maladie ?

  1. Les figures de la concupiscence.
  2. Mais faut-il condamner Don Juan ?
  3. Une critique existentielle.
  4. Les faillites de l’érotisme. 
  5. Critique morale du désir.

B) Deuxième perspective : Eduquer le désir ?

  1. Eradiquer le désir ?
  2. Eduquer le désir ?
  3. Soumettre le désir ?

C) Troisième perspective : Redresser et contrôler le désir ?

  1. Aux sources de la société.
  2. Détours anthropologiques.
  3. Des besoins aux désirs.
  4. Surveiller le désir.

Conclusion : Le désir, en dépit des violences qu’il subit, des contraintes et des obligations (logique de moralisation), est toujours vivant.

 

Bibliographie : 

  • Augustin, Confessions.
  • Descartes, Les Passions de l’âme
  • Epictète, Entretiens / Manuel.
  • Foucault, La Volonté de savoir (Tome 1 de L’Histoire de la sexualité).
  • Corneille, Cinna.
  • Girard, Mensonge romantique et vérité romanesque.
  • Goethe, Faust.
  • Hobbes, Léviathan.
  • Kant, Critique de la raison pratique.
  • Kierkegaard, Les Etapes érotiques spontanées in Ou bien… Ou bien.
  • Laclos, Les Liaisons dangereuses.
  • Marlowe, Le Docteur Faust.
  • Molière, Dom Juan / Tartuffe.
  • Pascal, Pensées.
  • Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes.
  • Tirso de Molina, L’Abuseur de Séville.

 

Lexique : 

  1.       Ascèse : du grec askésis : exercice physique constituant l’entraînement d’un athlète. Tout travail sur soi visant à l’acquisition d’une capacité ou d’une vertu. 
  2.        Ataraxie : du grec ataraxia : absence de troubles.
  3.        Autonomie : capacité pour l’homme, en tant qu’être doué de raison, de se donner ses propres lois et se régir d’après elles.
  4.       Contrat social : hypothèse imaginée par des philosophes politiques. Il permet aux hommes de sortir d’un état de nature et de constituer une société suivant une convention qui lie juridiquement les hommes entre eux.
  5.       Déontologie : science des devoirs.
  6.       Déréliction : du latin derelictio qui signifie : abandon.
  7.       Devoir : « On appelle devoir l’action dont l’accomplissement possède une justification rationnelle » écrit Diogène Laërce.
  8.       Divertissement : du latin divertere qui signifie : « détourner ».
  9.       Droit : le droit est ce qui est conforme à une règle ; il permet de distinguer entre ce qui est autorisé et ce qui est défendu. Le droit est essentiel à la société, car comme instance extérieur, il autorise et garantit les relations réglées entre les hommes qui sont ainsi protégés des rapports fondés sur la force. Le droit peut se décliner sous plusieurs formes : droit naturel, droit positif, droit subjectif, droit des gens.
  10.       Droit de nature : selon Hobbes, droit dont dispose l’homme dans l’état de nature de pouvoir faire tout ce qui en son pouvoir pour se conserver, y compris de tuer un autre homme.
  11.       Etat de nature : Situation hypothétique ou fictive d’un homme (naturel) qui vit en dehors d’une organisation sociale et juridique.
  12.       Générosité : la générosité est pour Descartes une vertu passion qui consiste en la juste estime de soi. Elle est signe de grandeur d’âme (magnanimité).
  13.       Hédonisme : du grec hèdoné : doctrine selon laquelle la recherche du plaisir et l’évitement de la douleur constituent le souverain bien. Il faut distinguer entre un hédonisme éthique (Epicure) et un hédonisme fougueux, voire immoral (Sade).
  14.       Impératif : désigne, en morale surtout, toute proposition ayant l’aspect d’un commandement véritable. Kant distingue entre l’impératif catégorique (qui ordonne sans condition) et l’impératif hypothétique (qui subordonne l’ordre à une fin au moins possible ou souhaitée).
  15.       Libertin : celui qui refuse les contraintes, les sujétions ; qui manifeste une grand esprit d'indépendance, qui fait preuve de non conformisme. Celui qui a une conduite et des mœurs très libres.
  16.       Liberté : la liberté est un concept clé de la philosophie politique. Elle ne se confond pas avec l’idée d’indépendance ou de liberté naturelle qui permet à l’homme de faire ce qu’il veut quand il veut. La liberté dans le champ politique nécessite la reconnaissance d’autrui et des ses droits. Pour que la liberté des uns ne nuise pas à la liberté des autres, la médiation du droit est essentielle : je suis libre d’affirmer des droits (de pensée, d’opinion, de croyance) à condition de ne pas nuire à autrui. Mais la liberté politique trouve une forme supérieure chez le citoyen qui est l’homme qui a admis la nécessité de déterminer lui-même la loi à laquelle il obéit et qui rend possible la défense du bien commun. Cette liberté prend le sens d’autonomie (mot construit sur des termes grecs – auto : soi-même et nomos : loi).
  17.       Mal : mal physique : ce qui fait souffrit quelqu’un ; mal moral : ce qui peut être l’objet d’une réprobation ; mal métaphysique : imperfection nécessaire des êtres marqués par la finitude (les hommes).
  18.       Morale : science du bien et du mal qui donne lieu à des énoncés normatifs.
  19.       Mortification : souffrance qu’un homme s’impose pour faire pénitence.
  20.       Passion : La passion ne signifie pas seulement une souffrance (suivant le grec pathos) ; la passion est l’expression de la vie affective – les passions désignent l’ensemble des affects ; il y a de bonnes passions et de mauvaises passions.
  21.       Politique : terme androgyne – la et le politiques. La politique désigne l’action politique comme art de gouverner et comme engagement dans la combat pour conquérir le pouvoir. Le politique désigne le domaine institutionnel (l’Etat, le droit, la constitution) et la pensée politique qui fonde toute pratique et tout engagement dans la cité. 
  22.       Pouvoir politique : forme institutionnelle exerçant une autorité politique.
  23.       Raison : logos (grec) : raison, discours, science ; argumentation vraie et vérifiable. Ratio (latin) aptitude à calculer. Faculté de raisonner – dianoia (mot grec) : art de combiner des concepts ou des propositions. Faculté grâce à laquelle l’homme est capable de distinguer le vrai du faux (ordre de la pensée – rationnel), de discriminer le bien du mal (ordre de l’action – raisonnable).
  24.       Séduction : du verbe latin seducere : emmener à l’écart.
  25.       Société : le mot de société a pour étymologie latine societas qui signifie l’association. La société désigne l’association d’individus (animaux, hommes) qui vivent ensemble suivant des rapports réglés et des services réciproques. Ces relations sont pour les hommes réglées par des institutions et protégées par des lois. Cette organisation juridique des relations entre les hommes constitue la société civile. 
  26.       Souveraineté : en philosophie politique, la souveraineté désigne l’instance suprême qui prend les décisions. 
  27.       Union de l’âme et du corps : troisième substance pour Descartes dans Les Passions de l’âme (avec les substance pensante et étendue), localisée dans le cerveau (la glande pinéale). Pour rendre compte de ce phénomène d’union, Descartes pose l’existence d’une petite glande qu’il situe dans le cerveau, appelée glande pinéale. Cette dernière joue le rôle du point de jonction entre l’âme et le corps. Elle permet à l’âme de recevoir des informations sur le monde grâce au corps qui joue le rôle de médiateur, et en retour d’agir sur celui-ci en fonction des nouvelles recueillies. Plus précisément, l’âme et le corps communiquent par l’intermédiaire des esprits animaux : les mouvements de la glande pinéale peuvent influencer l’action de ces esprits (dans ce cas c’est l’âme qui agit sur le corps) et en retour, ces esprits animaux peuvent influencer les mouvements de la glande (dans ce cas, c’est le corps qui agit sur l’âme).
  28.       Volonté : elle est une force d’action, cause d’actes délibérés ; elle se structure en quatre temps : intention, délibération, décision, action.
  29.       Volonté générale : elle nomme l’action du corps social qui, uni par le contrat social, est soucieux uniquement de l’intérêt commun. 

 

Sujet de dissertation :

  •       Désirer, rien de trop !
  •       Suivre ses désirs.
  •       Faut-il limiter nos désirs ?
  •       Y a-t-il une raison du désir ?
  •       Ne désire que ce qui est possible. 

 

D) Chapitre 3 : Une éthique du désir est-elle possible ? 

Introduction : y a-t-il de bons et de mauvais désirs ? Dispose-t-on d’un critère pour les distinguer ?

A) Premier chemin éthique : désir d’être et joie d’être.

  1. Préalable métaphysique
  2. Où il est question de désir.
  3. La connaissance rationnelle.
  4. La béatitude.

B) Deuxième chemin : l’abus de puissance.

C) Troisième chemin : l’abus de liberté.

D) Quatrième chemin éthique : le désir amoureux.

  1. Fatalité du désir.
  2. Se perdre dans le désir.
  3. Renouer avec le désir – Eros philosophe.

E) Cinquième chemin : un désir d’être existentiel ?

Conclusion : le désir d’être est-il normatif ?

 

Bibliographie :

  • Gide, Les Caves du Vatican.
  • Platon, Le Banquet / Phèdre / Gorgias.
  • Racine, Phèdre.
  • Sartre, L’Etre et le néant.
  • Shakespeare, Roméo et Juliette.
  • Spinoza, Ethique.
  • Tristan et Yseut.

 

Filmographie 

  • Risi, Le fanfaron.
  • Wong Kar-waï, In the mood for love.

 

Lexique :

  1.       Affect : Forme d’action ou de passion qui constitue notre vie affective. L’affect est un état d’âme qui peut être positif comme la joie ou négatif comme la tristesse.
  2.       Âme : principe de vie et de pensée.
  3.       Amour : sentiment de nature intellectuelle ou de nature charnelle qui engendre le désir.
  4.       Aporie : du grec aporia : sans passage, impasse. Absence de ressource (poros en grec).
  5.       Autorité : du latin auctoritas, du verbe augere : augmenter, accroître.
  6.       Autrui : « c’est l’autre, c’est-à-dire le moi qui n’est pas moi » écrit Sartre dans L’Etre et le néant ; il est un être mixte de proximité et de distance, non objectivable. 
  7.       Béatitude : bonheur spirituel ; le bonheur ultime.
  8.       Bonheur : la satisfaction de toutes nos inclinations ; il constitue pour les doctrines eudémonistes la fin de l’action humaine accomplie par vertu.
  9.       Catharsis : du grec Katharsis qui signifie « purification, purgation », ou encore : « soulagement de l’âme par la satisfaction d’un besoin moral ».
  10.       Charme : du latin carmen qui signifie « chant, formule magique, incantation » ; du grec charis : « grâce » - Ce qui fournit la joie, le plaisir, les délices, la douceur, le charme, la tendresse : la grâce du discours.
  11.       Conscience : conscientia en latin signifie : 1. Connaissance partagée avec quelqu’un, d’où confidence, complicité ; 2. Conscience, sentiment intime ; 3. Conscience morale. La conscience est la présence vécue par le sujet de soi et du monde. La conscience est ce qui permet à l’être humain d'avoir connaissance de ses états, de ses actes et de leur valeur morale, ce qui lui permet également de se sentir exister, d'être présent à lui-même.
  12.       Contingence : ce qui n’est pas nécessaire, ce qui aurait pu ne pas être.
  13.       Corps : on peut distinguer le corps objet soumis à l’extériorité et au mécanisme naturel et le corps sujet (corps propre) qui est la partie constitutive de ma personnalité, à partir de laquelle je noue ma relation au monde. Tout objet matériel dont les propriétés essentielles sont l’étendue, l’impénétrabilité et la masse (approche physique). On peut distinguer pour l’homme entre le corps objet (approche biologique) soumis au déterminisme naturel et le corps sujet (approche philosophique) qui est un corps conscience.
  14.       Cosmos : du grec Kosmos : parure, beauté, ordre, ornement, monde. Le cosmos est conçu comme un tout ordonné et harmonieux par opposition au chaos.
  15.       Delectare : charmer, faire plaisir. 
  16.       Dialectique : du grec dialektikè qui est l’art de discuter par voie de questions et de réponses.
  17.       Durée : temps écoulé. Pour Bergson, la durée intérieure se caractérise par son hétérogénéité pure et qualitative ; elle affecte tous les êtres, elle est l’expression de leurs mouvements et de leurs changements.
  18.       Ethique : science des manières d’être. A la différence de la morale (science du bien et du mal), l’éthique a pour objet le bon et le mauvais.
  19.       Eudémonisme : Ethique pour laquelle le bonheur est le souverain bien de l’homme, et sa recherche le principe légitime de toute action.
  20.       Existence : du latin existere : sortir de, naître (naître au monde).
  21.       Force : puissance, principe d’action, éventuellement exercée aux dépens d’un sujet.
  22.       Grâce : du grec charis : « ce qui donne ou éprouve de la joie ».
  23.       Habitus : disposition acquise et déterminée.
  24.       Indifférence : neutralité affective qui s’opère par négation de la préférence, par suppression de la hiérarchie des valeurs.
  25.       Instant : point de la durée sans durée ; moment présent.
  26.       Instant fondateur : pour Proust rupture avec le temps horizontal (durée quotidienne) : temps vertical qui ouvre le poète au sens de l’éternité.
  27.       Ironie : du grec eironeia : action d’interroger en feignant l’ignorance.
  28.       Libération : affranchissement, élévation, accroissement.
  29.       Liberté : liberté comme licence : faire ce que l’on veut quand on veut ; consentir à ses pulsions / Libre arbitre : pouvoir de choisir / Liberté morale : voir autonomie ; obéir à la voix de la nature qui est toujours droite et qui s’adresse au cœur de l’homme (Rousseau).
  30.       Métaphysique : ce qui est au-delà de la physique, de la nature.
  31.       Métaphore : figure de rhétorique qui désigne un objet par le nom d’un autre avec lequel il a un rapport d’analogie.
  32.       Monde : en grec le Kosmos désigne : ordre, monde, parure, ornement ; en latin mundus signifie ce qui est net, propre, puis ornement, parure, et enfin monde, univers.
  33.       Nécessité : ce qui ne peut pas ne pas être.
  34.       Plaisir : sentiment agréable qui accompagne une sensation ou une action dans la satisfaction d’un besoin ou la représentation d’un désir. Avec Epicure : plaisir calme et en repos (vers l’ataraxie).
  35.       Pouvoir : terme qui désigne la capacité d’agir (potentia en latin : puissance, pouvoir de fait) ou bien l’exercice d’une autorité (potestas en latin : pouvoir de droit).
  36.       Pragmatisme : du grec pragma qui veut dire « affaire, c’est-à-dire ce qu’on fait », ainsi que : action de faire, action d’entreprendre (activité, agissement).
  37.       Pratique : du grec praxis qui signifie : fait d’agir, action, acte.
  38.       Promesse : acte de parole par lequel une personne libre s’engage à accomplir une action future.
  39.       Prudence : sagesse pratique qui permet de faire des choix opportuns.
  40.       Pulsion : en psychanalyse processus dynamique orientant l’organisme vers un but.
  41.       Responsabilité : du latin « respondere » : répondre. Faculté de répondre de soi-même, de ses actes, de ses dires.
  42.       Séduction : du verbe latin seducere : emmener à l’écart.
  43.       Sincérité : Qualité d'une personne sincère, qui exprime des sentiments réellement éprouvés, qui ne cache pas ses pensées.
  44.       Subjectif : ce qui appartient à un sujet.
  45.       Sujet : du latin subjectum : « soumis, assujetti » (sens négatif) ou « qui se tient dessous, qui est sous-jacent » (sens positif : source d’être, fondement).
  46.       Téléologie : science des fins.
  47.       Véracité : voir sincérité.
  48.       Vérité : la vérité procède d’un jugement. On peut distinguer la vérité formelle de la vérité matérielle : d’un côté un énoncé démontrable et doté d’une cohérence logique, de l’autre côté un énoncé dont les termes tels qu’ils sont définis correspondent bien aux phénomènes expérimentaux dont on prétend rendre compte (adéquation entre la chose pensée et la chose expérimentée).
  49.       Vertu : du latin virtus qui signifie « valeur, vertu, courage ».
  50.       Violence : du latin violentia qui veut dire : « caractère violent, emporté ».               

 

 

Sujet :

  •       Il n’y a pas de mal à désirer.
  •       Le désir a-t-il un prix ?
  •       Est-on libre de désirer ?
  •       L’ivresse du désir.

 



25/02/2020
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