La Mémoire devant l'Histoire.
La mémoire comme expérience vive. |
La mémoire comme fonction. |
La mémoire comme institution. |
Critique de l'histoire. | Reconnaissance de l'histoire. |
Dépassement de l'histoire.
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L’histoire est une science de l’arbitraire ; c’est une mémoire mortuaire qui fige ; l’histoire est un squelette chronologique. La mémoire est une expérience personnelle et collective vivante ; elle a un rapport vivant au temps, à un temps non linéaire. Qu’est-ce que faire œuvre de mémoire ? C'est rendre compte des expériences vécues. |
L’histoire se nourrit in fine de la mémoire, pour entretenir avec le souvenir un rapport vivant, par la médiation de la mémoire comme instrument de connaissance. La fonction de la mémoire est d’aider le travail de l’historien à mettre en question les représentations du passé, ses liens avec les souvenirs – ce que Nietzsche appelle l’histoire critique. L’histoire doit alors faire preuve de modestie, car elle sait qu’elle ne constitue pas une mémoire infaillible. |
« La dictature de la mémoire menace l’histoire ». Nous assistons à cette tendance actuelle à sanctuariser la mémoire. L’histoire doit s’écrire au nom de la mémoire collective - écrire l’histoire au service des commémorations qui prennent la place des historiens : « Mémoire, promue au centre de l’histoire : c’est le deuil éclatant de la littérature ».
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Balzac, Péguy, Valéry. | Nietzsche, Heidegger, Ricoeur. | Ricoeur, Todorov, Nora. |
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